WordPress est sans aucun doute le CMS le plus populaire mondialement. Une preuve ? Il s’accapare plus de 40% des parts de marché. Du site web de la BBC à celui des Rolling Stones, en passant par celui de La Fabrique du Net… Blogueurs, entrepreneurs et grands groupes font tous confiance à WordPress, sans distinction. Un choix qui s’explique en partie par la facilité avec laquelle ce CMS permet d’accéder à un référencement naturel de bonne qualité. Mais encore faut-il en connaître les mécanismes…
Vous êtes l’heureux propriétaire d’un site WordPress et souhaitez améliorer votre SEO ? Vous aimeriez savoir quels sont les meilleurs moyens d’améliorer votre SEO avec WordPress ? Découvrez nos 10 conseils pour améliorer votre référencement avec le célèbre CMS.
Conseil #1 – Choisissez un thème WordPress « SEO friendly »
A ne pas confondre avec le fait qu’un thème soit responsive : même si cette qualité contribue au bon SEO de votre site WordPress, cela ne fait pas tout ! D’autant plus que la quasi-totalité des thèmes WordPress sont responsive.
D’autres critères sont à prendre en compte pour vous assurer qu’un thème WordPress soit adapté au SEO. L’un des principaux ? Sa performance, et notamment la vitesse de chargement des pages qui est un critère de classement d’un site inchangé par Google depuis une dizaine d’années. En pratique, si votre thème comporte un grand nombre de fonctionnalités qui ne vous serviront pas mais ralentiront vos pages, il y a de grandes chances pour que ce ne soit pas celui qu’il vous faut ! Lisez bien sa description avant de l’installer.
Pour faire votre choix, prenez le temps de parcourir la galerie de thèmes WordPress qui regorge de thèmes au design particulièrement travaillé et esthétique, qu’ils soient gratuits ou premium. L’un des (nombreux) avantages de WordPress : vous pouvez obtenir un très beau site web « SEO friendly » sans frais ajoutés. Si vous avez besoin d’un coup de pouce pour trouver votre thème, vous pouvez parcourir notre top 50 des thèmes WordPress gratuits.
Autres critères pour que le SEO et votre thème WordPress soient compatibles ? Que ce dernier soit régulièrement l’objet de mises à jour par ses développeurs. Vous trouvez cette information sur la page de présentation du thème concerné. Le thème doit également être développé selon les normes de codage de WordPress : code lisible, conçu pour éviter les erreurs et miser sur l’accessibilité.
Vous avez trouvé un thème qui vous plaît et dont l’ensemble des fonctionnalités répondent à vos besoins, sans scripts ou plugins redondants ? Il ne vous reste plus qu’à exécuter sa démo à l’aide d’un outil pour tester les performances d’un site web : vous obtiendrez alors un aperçu de tout ce qui pourrait perturber son SEO si vous choisissiez ce thème WordPress.
Vous ne savez pas vers quel outil vous orienter pour tester les performances d’un thème WordPress ? En voici quelques-uns que nous vous recommandons plus particulièrement : web.dev par Google, PageSpeed Insights et SEO Site Checkup.
Conseil #2 – Installez un plugin SEO WordPress « tout-en-un »
De nombreux plugins (gratuits) vous permettent d’optimiser le SEO de votre site WordPress. Le plus connu d’entre eux est sans aucun doute Yoast SEO, que nous utilisons d’ailleurs nous aussi chez La Fabrique du Net. Mais il en existe beaucoup d’autres qui sont également gratuits et « tout-en-un », comme All in One SEO.
Pour rechercher les plugins SEO disponibles pour votre site WordPress, le plus simple est d’aller dans « Plugins »et de rechercher le nom de celui que vous souhaitez télécharger. Ou alors, de partir du tableau d’administration de votre site WordPress et de cliquer sur « ajouter un nouveau plugin ».
Si l’on prend l’exemple du plugin Yoast, la version freemium vous permet déjà d’analyser et d’améliorer un certain nombre d’éléments. Son atout majeur ? L’analyse de contenus qui vous fournit une évaluation détaillée des points positifs et négatifs concernant le SEO de votre site WordPress. Passer à la version payante vous donne naturellement accès à des fonctionnalités plus poussées, comme des recommandations de liens internes. Pour en bénéficier, il vous faut compter 89$ par an, environ.
Attention : quel que soit le plugin de SEO pour WordPress que vous aurez téléchargé, ce n’est pas lui qui optimisera votre site et vos contenus tout seul ! Mais il vous donnera toutes les recommandations nécessaires pour améliorer votre référencement naturel.
Privilégiez d’utiliser un plugin de SEO disposant d’une version gratuite, dans un premier temps : c’est le meilleur moyen de vous familiariser avec l’outil et d’évaluer son efficacité de votre côté.
Conseil #3 – Vérifiez les paramètres de visibilité de votre site WordPress
En phase de création de votre site web, lorsque vous vous attardez dans la partie « Réglages », et en particulier sur celle qui concerne la « confidentialité », WordPress vous propose une option avec une case à cocher, visible directement ci-dessous :
Cocher cette case revient à empêcher les moteurs de recherche de classer votre site. Un peu embêtant lorsque ce dernier est lancé et que vous souhaitez qu’il soit en bonne position dans Google ! Il peut s’agir d’un simple oubli de votre part ou de celle du professionnel qui a développé votre site web, car bon nombre de développeurs web cochent cette case lorsqu’ils travaillent sur un site. En effet, tant qu’il manque des pages ou certains contenus, votre site web n’a pas encore d’intérêt à être indexé par les moteurs de recherche.
Vous l’aurez sans doute compris, pour pallier à ce petit problème, il vous suffit de décocher la fameuse case « Demander aux moteurs de recherche de ne pas indexer votre site ». Besoin d’une piqûre de rappel sur les différentes étapes de création d’un site avec WordPress ? Rendez-vous sur notre article dédié.
Conseil #4 – Configurez des permaliens adaptés pour le SEO
Pour rappel, un permalien correspond au format URL d’une page ou d’un article. WordPress les génère automatiquement, au fur et à mesure que vous créez des contenus sur votre site web. Problème : si vous ne les retravaillez pas, ces permaliens ne sont pas très adaptés au SEO. Heureusement, pour y remédier, il vous suffit de modifier vos paramètres : vous pourrez alors personnaliser votre URL.
Quelques petits conseils à ce propos : tâchez de conserver des URL courtes, afin qu’elles ne risquent pas d’être tronquées dans les résultats de recherche. Choisissez aussi l’URL la plus proche possible du titre (de votre page ou de votre article), en la simplifiant légèrement si besoin. Par exemple, pour l’un de nos articles intitulé « Hébergeurs WordPress : Quel hébergement pour votre site WordPress ? », l’URL correspondante est : « quel-hebergement-site-wordpress ».
Pour améliorer vos permaliens, plusieurs plugins peuvent vous servir. Notamment pour vérifier qu’il n’y a pas d’erreurs parmi l’ensemble de vos URL (la fameuse « erreur 404 » pour ne citer que celle-ci). Si tel est le cas, sachez que certains plugins WordPress sont chargés d’automatiquement rediriger les anciennes URL vers les nouvelles.
Conseil #5 – Assurez-vous de créer un Sitemap et vérifiez-le
Le Sitemap ? Un outil qui répertorie l’ensemble de vos contenus les plus importants afin d’aider les moteurs de recherche à les découvrir. Si vous avez choisi Yoast SEO, sachez que ce plugin peut créer un Sitemap pour vous, à condition d’activer l’option correspondante. Mais c’est vous en priorité qui devez déterminer les contenus qu’il est essentiel aux moteurs de recherche de détecter. Car Google n’est pas infaillible (eh non ;)) et il peut laisser de côté certains contenus de votre site web qui vous semblent pourtant essentiels !
C’est la raison pour laquelle il est important de créer un Sitemap. Mais avant cela, vous pouvez jeter un œil sur la manière dont Google considère vos contenus, ce qui vous sera précieux pour construire ce fameux Sitemap. Pour cela, utiliser l’outil Google Search Console est le plus adapté… et le plus simple.
Conseil #6 – Rédigez des titres accrocheurs
Une règle essentielle aussi bien pour l’aspect rédaction que SEO ! Vous devrez attribuer un titre à chaque page et chaque article publiés sur votre site WordPress. Chacun d’eux doit naturellement être unique afin d’être facilement retrouvé côté administrateur d’une part, et d’autre part (et surtout), pour donner envie aux internautes de cliquer sur votre contenu. La règle élémentaire de rédaction web, nous répondrez-vous.
Un exercice pas toujours évident car vos titres doivent aussi être concis et aller droit à l’essentiel. Les titres à suspense ne sont pas adaptés pour le SEO d’un site WordPress, mais c’est le cas pour tout site web qui se respecte…
Si vous êtes en panne d’inspiration pour trouver votre titre, vous pouvez tout simplement effectuer une recherche dans Google afin d’évaluer le genre de titres les mieux répertoriés par le moteur de recherche. On s’en inspire, mais on ne copie pas, bien sûr 🙂
Conseil #7 – Intégrez des sous-titres optimisés et hiérarchisés
Ecrire des articles avec plusieurs sous-titres (les fameux H2, H3 et plus rarement H4… jusqu’à H6) facilite la lecture en structurant votre texte, mais pas que ! Ils permettent aussi aux moteurs de recherche de mieux comprendre la hiérarchie de votre texte et d’indiquer le contexte au contenu de votre page. Vous pouvez très facilement les ajouter dans WordPress. Mais évitez d’utiliser les H1 ou titre 1 qui sont généralement utilisés par WordPress pour le titre principal de votre contenu : passez directement au H2 – Titre 2.
Par ailleurs, les sous-titres représentent un endroit idéal (et stratégique) pour placer vos mots-clés… à condition que ce soit approprié : ne rédigez pas un sous-titre tiré par les cheveux et qui n’a pas de sens, sous prétexte d’intégrer votre mot-clé principal à tout prix. N’oubliez pas que votre contenu doit paraître le plus fluide et naturel possible. Comme pour votre titre, vos sous-titres ne doivent pas non plus être trop longs et doivent également directement introduire vos lecteurs (dont les moteurs de recherche) dans votre sujet.
Rédiger étant un métier à part entière, si ce n’est pas le vôtre et que vous ne vous sentez pas parfaitement à l’aise avec tous les aspects de la rédaction, n’hésitez pas à utiliser certains outils pour les différentes étapes de publication : le plugin SEMRush SEO téléchargeable dans WordPress, par exemple, évalue vos textes en fonction de leur lisibilité en termes de SEO bien sûr, mais aussi pour le confort de vos lecteurs. Grammarly est un autre outil d’aide à la rédaction reconnu : il vous permet une relecture et une analyse de la qualité de votre contenu, en général.
Pour mieux vous y retrouver avec vos titre et sous-titres, envisagez-les comme la structure d’un livre : le H1 – Titre 1 serait le titre de l’ouvrage, les H2 – Titres 2 en seraient les chapitres et les H3 – Titres 3 les sous-titres/sous-parties, etc.
Pour votre titre ou vos sous-titres, vous pouvez employer la forme interrogative quand c’est approprié : très apprécié des moteurs de recherche, étant donné que de nombreux internautes y tapent directement les questions qu’ils se posent.
Conseil #8 – Créez des liens internes
Autrement dit, les liens vers des contenus présents sur votre site web. Leur avantage est triple :
- Garder plus longtemps vos visiteurs sur votre site web
- Renforcer l’autorité de votre contenu
- Améliorer sa prise en compte par les moteurs de recherche
Vos liens internes doivent être appropriés avec l’article dans lequel ils se trouvent : ils doivent venir appuyer votre propos, l’élargir ou le compléter. Pas de place pour le hors-sujet, donc. Ni pour le surnombre : trop de liens internes tuent les liens internes ! En tout cas, leur utilité, ce qui devient contre-productif pour le SEO de votre site WordPress.
Le texte d’ancrage a également son importance. Il correspond aux termes qui seront cliquables et formeront votre lien interne. Les mots composant ce texte d’ancrage doivent être proches du contenu que vos visiteurs obtiendront une fois qu’ils auront cliqué sur le lien interne. WordPress vous permet très simplement d’ajouter des liens internes au sein de vos contenus.
Pour déterminer les articles qui formeront des liens internes dans votre contenu en cours, il ne vous reste plus qu’à les prévoir avant la rédaction ou à vous servir d’un outil tel que Yoast, dont la version premium comporte cette option (parmi d’autres) : la suggestion de liens internes.
Conseil #9 – Générez des méta-descriptions uniques et optimisées
Si elles ne sont pas un facteur direct de référencement, les méta-descriptions sont généralement utilisées par Google pour accompagner les résultats de recherche. Vous conviendrez que l’on est généralement plus convaincu de cliquer sur un lien qui indique quelques mots sur le contenu que l’on s’apprête à découvrir ? C’est pourquoi il est important de compléter la méta-description de chacun de ses contenus. L’objectif : convaincre les internautes de cliquer sur le lien correspondant dans les moteurs de recherche.
Arguments convaincants ? Une méta-description écrite au style direct, sur une tonalité active, indiquant clairement et directement ce qui attend l’internaute, en l’incitant (fortement) à cliquer ; le tout en format (très) court : 120 caractères maximum.
Il faut savoir que les méta-descriptions apparaissent également sur les réseaux sociaux : les endroits par excellence où convaincre de cliquer a toute son importance ! Là encore, Yoast SEO s’avère particulièrement utile (nous sommes vraiment séduits par cet outil chez La Fabrique du Net, vous l’aurez compris) puisque le plugin vous donne également des indications pour optimiser votre méta-description : utilisation du mot-clé principal, nombre de caractères, longueur… Et cerise sur le gâteau ? Il vous donne un aperçu du rendu Google, en temps réel.
Conseil #10 – Ajoutez des textes « -alt » à vos images
Il est souvent sous-estimé car méconnu, et pourtant… Le texte « -alt » indique à Google le sujet de son image, généralement en lien avec l’article dans lequel elle est intégrée. Résultat ? L’image est mieux classée dans Google images, ce qui permet un taux de clics non négligeable. Autre atout du texte « -alt » et pas des moindres : il rend votre contenu plus accessible, notamment pour les internautes malvoyants.
Pour compléter cette information nécessaire au SEO de votre site WordPress, il vous faut d’abord télécharger votre image. Ensuite, vous pourrez compléter la section « texte alternatif ». Ce dernier doit aussi être court (entre 80 et 125 caractères) et direct, mais aussi décrire le sujet de l’image (et donc généralement, de l’article).
Au-delà des règles de SEO classiques, certaines sont subtiles et ne sont pas forcément connues des entrepreneurs du web qui ne sont pas tous développeurs ! Parfois, c’est un petit détail qui peut faire toute la différence, concernant le SEO de votre site WordPress. Nous espérons que notre sélection en 10 conseils simples vous permettront d’améliorer significativement votre référencement naturel.
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Article bien complet, je rajouterais juste : utiliser un plugin de performances comme LScache ou WPRocket pour améliorer l’expérience utilisateur grâce à un site plus rapide !
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Très bon article ! Il n’y a pas de secret, vous avez donné les bases pour booster le seo dans le cadre de la création d’un site sous wordpress ! Le maillage interne est très important.