La newsletter est un bon moyen de faire connaître votre marque auprès de votre cible, garder le contact avec vos clients et/ou prospects et faire augmenter vos ventes sur le long terme.
Saviez-vous que le taux d’ouverture moyen des newsletters, tous secteurs confondus, est de 22% et que 293.6 milliards d’emails sont envoyés et reçus par jour en 2019 avec une estimation de 306.4 milliards pour 2020 ?
Alors pour tenter de figurer parmi les heureux expéditeurs des newsletters ouvertes et lues, nous avons rassemblé pour vous dans cet article les meilleurs conseils pour améliorer la performance de vos newsletters, augmenter votre taux d’ouverture et les chances d’engager votre cible en évitant de tomber aux oubliettes dans le dossier réservé aux spams !
Les meilleurs conseils pour améliorer la performance de vos newsletters
Comme tout autre livrable, avant de construire sa newsletter il faut garder en tête les besoins et envies de votre cible pour pouvoir lui délivrer le bon message de la bonne manière et au bon moment. Gardez en tête l’objectif principal que vous cherchez à atteindre. En déterminant cet objectif vous pourrez jongler avec nos 10 conseils ci-dessous pour atteindre les résultats souhaités sans faire fausse route !
Nos conseils vous permettront d’aller vers l’essentiel et d’améliorer la performance de vos newsletters.
A savoir que la recette miracle n’existe pas, après chaque envoi une analyse de vos KPI’s vous permettra de réajuster vos paramétrages ainsi que votre contenu pour optimiser vos envois et avoir un bon ROI.
Le ROI moyen de campagnes e-mailing est de 42$ pour 1$ investi. Les campagnes e-mailing sont 10 fois moins chères que Facebook et Twitter et vous permettent d’atteindre plus facilement votre cible.
#1 Choisissez le bon nom d’expéditeur : connu et rassurant
La première chose que votre cible verra après avoir reçu votre newsletter ? Sa source !
Combien d’entre nous n’ont jamais ouvert d’e-mails provenant d’expéditeurs inconnus ? Tout le monde sait que les emails de source douteuse sont aussitôt supprimés de peur qu’ils contiennent des tentatives de pishing ou qu’ils soient le début d’une nouvelle vague de promotion intrusive.
Il est donc primordial pour améliorer les performances de vos logiciels newsletter de faire figurer le nom de votre marque/entreprise au niveau du nom d’expéditeur (si votre société/marque est connue vous gagnez des points en plus) et pourquoi pas jouer la carte de la personnalisation pour humaniser vos échanges auprès de votre cible en y joignant également le nom d’une personne faisant partie de la team. En fonction de votre business vous pouvez tester avec soit avec le nom du fondateur de la boîte, le nom d’un département, le nom d’un responsable relation client, ou encore le titre d’un événement, etc.
Voici l’exemple de Foundr qui applique l’astuce de la personnalisation dans ses envois :
Le dernier détail à prendre en compte et non des moindres, c’est d’utiliser une adresse e-mail réelle et éviter à tout prix le ‘’no-reply’’. Pourquoi ?
Le no-reply est plutôt utilisé dans le cas d’e-mails transactionnels automatisés. Il est donc inadapté à l’envoi de newsletter qui aura pour objectif d’intéresser la cible que vous souhaitez atteindre, convertir et/ou fidéliser. Une adresse e-mail réelle donnera l’occasion à vos prospects ou potentiels clients de rentrer en contact avec vous et d’interagir après lecture de la newsletter ou de vous poser des questions ce qui ne fera qu’améliorer votre taux de délivrabilité !
Exemple de noreply de wunderlist :
#2 Rédigez un objet d’emailing annonciateur et qui favorise le clic
L’objet de votre newsletter est l’un des éléments déterminants ayant un impact direct sur votre taux d’ouverture. Un objet d’email personnalisé peut augmenter le taux d’ouverture d’une campagne de 50% ! Plusieurs critères doivent donc être pris en compte lors de sa rédaction car 47 % de l’audience ouvre un e-mail basé uniquement sur son objet :
- Il doit être annonciateur : donner un aperçu du contenu de la newsletter sans trop en révéler, sinon quel serait l’intérêt de votre cible pour qu’elle clique dessus ?
- Incitatif et original : soyez créatif pour capter l’attention de votre cible et vous démarquer des autres emails qui innondent son inbox.
- Les mots les plus importants sont à mettre au tout début de la ligne et non vers la fin
- Il doit être court et mobile-friendly : 41 caractères est une bonne moyenne pour l’objet d’une newsletter. Il est même conseillé d’en faire moins pour le mobile, entre 25 et 30 serait idéal !
- Rajoutez des émoticônes : et oui les émoticônes cool & fun qu’on aime tant, peuvent augmenter le taux d’ouverture de vos newsletters de 56 % s’ils sont intégrés dans votre objet, selon campaign monitor. Il faut juste tester votre envoi pour vous assurer que les emojis que vous aviez intégré sont compatibles avec les différents clients mails.
- Et pourquoi ne pas personnaliser aussi votre objet en rajoutant le nom des destinataires ? Si ce n’est pas possible dans l’objet, essayez donc de l’intégrer dans le pré-header (ligne qui suit l’objet). Cette action pourrait augmenter votre taux d’ouverture.
Enfin, pour tester l’efficacité globale de l’objet de votre newsletter, des outils comme Testsubject -Zurb ou Coschedule peuvent grandement vous aider !
Zurb test subject :
Coschedule :
#3 Votre contenu de newsletter doit être clair, concis et intéressant pour votre cible
Trop d’informations hétérogènes et des blocs de textes illisibles lasseront vite le lecteur et ne vous donneront pas de bons résultats. Trouvez des titres de sections accrocheurs et faites-en votre fil conducteur. Pour améliorer la performance de vos newsletters, faites court et aller vers l’essentiel en vous basant sur une structure logique, hiérarchisée et aérée qui rendra la lecture agréable. Trop de scrolling est donc à proscrire.
Aussi, le plus vous apporterez de valeur à vos lecteurs le plus ils accrocheront à votre contenu. Jouez la carte efficace des 80 % d’informations utiles et ciblées contre 20 % de contenu promotionnel. Un bon équilibre pour ne pas virer vers la case commerciale, sans grand intérêt et qui convertit moins.
#4 Choisissez le bon template de newsletter
Avec 68 % des campagnes emailings qui sont ouvertes sur mobile, ne pas choisir un template de newsletter responsive serait une grosse erreur de votre part !
Pour améliorer la performance de vos newsletters et augmenter votre taux de clic, vous devez tout d’abord opter pour des modèles de templates 100 % responsive pour assurer un affichage homogène sur tous les types de devices, de clients mails et de navigateurs.
Il est important de savoir aussi que la largeur d’un template doit être d’environ 600 px pour qu’il soit supporté par les différents clients mails.
Si vous utilisez une plateforme d’e-mailing, type Mailchimp, Brevo, Mailjet,… sachez que la plupart, si ce n’est l’ensemble des templates, est déjà conforme aux normes au niveau de la largeur mais aussi 100% responsive design. Il vous suffira de choisir l’un des templates au niveau de la galerie de modèles ou d’en construire votre propre template grâce à leur interface d’édition intuitive et en Drag&Drop. Découvrez ici notre sélection des meilleurs templates newsletter pour améliorer vos campagnes e-mailing.
Si vous êtes à la recherche de design avec un choix beaucoup plus varié, des plateformes comme Themeforest vous offriront des centaines de modèles par catégories.
N’oubliez pas que la sobriété est la clé, un design trop complexe avec beaucoup de détails peut détourner l’attention de votre cible. Le fameux ‘’Less is More’’ est de mise.
Notre sélection des meilleurs templates de newsletters
#5 Rendez votre newsletter compréhensible et claire au premier coup d’œil
C’est-à-dire que dès l’ouverture de votre newsletter le lecteur devrait facilement distinguer les différentes sections et trouver l’information principale facilement, sans qu’elle ne soit noyée dans le reste du texte.
Optez pour des blocs distincts avec des titres en grand, des sous-titres, des blocs de couleurs superposées et des call-to-actions sous forme de boutons bien visibles aux endroits que vous jugerez les plus susceptibles de convertir, dépendamment de votre contenu. Vous avez une offre flash à mettre en avant ? Mettez là en haut de la newsletter avec une police attrayante au dessus d’une image en HD pour la mettre en valeur !
Les types de polices utilisées ne doivent pas non plus être négligés, bien au contraire ! Ne choisissez pas plus de 2 ou 3 typographies, qui correspondent à votre identité visuelle ou qui s’en rapprochent, pour que votre newsletter soit lisible aisément par tous et que le rendu global de la newsletter reste cohérent et agréable. Si vous optez pour une seule typographie sachez que le fait de jouer avec les tailles ou le format en gras, pourrait suffire et donnera même du dynamisme à la lecture de la newsletter. Point très important à ne pas oublier, les polices farfelues et trop créatives sont à éviter, les polices web sécurisées sont un bon compromis pour s’assurer qu’elles soient supportées par les différents clients mails.
Exemple de newsletter Facebook for business pour informer des dernières nouvelles :
#6 Gardez un design cohérent et fidèle à votre image de marque
Changer de design à chaque envoi pourrait diminuer de la performance de votre newsletter. Soyez mémorable en respectant à peu près la même structure de design, ne serait-ce que pour le même type de newsletter.
L’objectif ? Que votre cible se rappelle de vous et garde en tête votre identité de marque à chaque newsletter reçue.
Vos éléments de marque doivent toujours y figurer, codes couleurs, logo, avatar, slogan, une image spécifique, etc.
Vous pouvez même donner un nom à votre newsletter hebdomadaire ou mensuelle pour marquer encore plus les esprits et en faire un rituel de lecture.
Voici l’exemple de The Girl Boss qui propose une newsletter minimaliste dans le respect de son image de marque.
#7 Rendez vos newsletters plus vivantes avec couleurs et contrastes :
Tout en gardant votre identité visuelle, des déclinaisons de vos codes couleurs ou encore des touches de couleurs complémentaires pourront donner plus de pep’s à votre newsletter selon les thématiques choisies.
Toujours avec parcimonie et en accord avec l’esprit de votre marque, la couleur permettra d’emporter le lecteur vers l’univers que vous évoquez dans votre newsletter : par exemple si vous êtes un site e-commerce de prêt-à-porter, les couleurs de votre newsletter pour mettre en avant votre collection d’été ne seront pas les mêmes que pour votre collection d’hiver. Pareil pour les fêtes de Noël et de fin d’année le ton sera différent, ainsi de suite.
A la recherche de codes couleurs en harmonie avec votre palette principale ? Direction flatuicolors ou encore coolors pour trouver ce qu’il vous faut !
Découvrez l’aperçu d’une newsletter Crello joliment colorée à l’occasion de la fête de Pâques :
#8 Assurez-vous de l’affichage des images
Avoir un bon ratio texte-images pour garder un certain équilibre vous aidera à maintenir une bonne performance pour votre campagne de newsletter. Le plus courant est de garder 60 % de texte contre 40 % d’images. Mais bien évidemment cela peut varier en fonction de votre besoin, l’idée est bien claire !
Il est également important de rappeler que rajouter de l’image juste pour l’image n’est pas vraiment une bonne idée. Votre choix et emplacement d’images dans votre newsletter doit être significatif et justifié pour accompagner votre texte de manière logique et complémentaire.
Mais en aucun cas vos images ne doivent remplacer une partie de votre texte. Sachez que certains clients mails ou devices ne supportent pas les images de newsletters, soit l’image sera chargée lentement en raison de sa taille, soit elle sera coupée ou remplacée par un bloc noir ou gris vide. Pour contrer cela, nous vous conseillons de suivre les points suivants :
- Assurez-vous que les images que vous intégrez contiennent de l’Alt text. L’Alt text est le texte alternatif de l’image qui permettra au lecteur de savoir de quoi il s’agit et le message que vous souhaitiez faire passer même s’il rencontre un problème d’affichage
- Optimisez le volume des images que vous intégrez 1Mo est le maximum. Des outils comme Tinypng peuvent vous aider à les optimiser sans perte de qualité.
- Checkez la bonne taille d’images selon les guidelines de chaque plateforme e-mailing que vous utilisez. Cela diffère en fonction des sections et des emplacements. La largeur quant à elle ne doit généralement pas dépasser les 600 px.
- Optez pour les formats PNG, JPG ou GIF avec un mode couleur en RVB
- Si l’une des images comporte une information importante, essayez de reprendre la même information dans le texte qui l’accompagne pour éviter que le lecteur passe à côté.
- Les images en background ne s’affichent pas toujours pour certains clients mails comme c’est le cas pour Outlook. Il est donc important de bien tester avant chaque envoi et trouver une alternative si ces images ont leur importance pour contourner cette restriction.
Un exemple d’erreur d’images dans une newsletter :
#8 Soignez vos call-to-actions
Que ce soit au niveau du fond ou de la forme, les appels à l’action doivent être placés de façon stratégique pour améliorer la performance de vos newsletters et augmenter votre taux de clic.
Que ce soit à travers un bouton au centre ou un texte accompagné d’un lien cliquable au niveau du header, vous devez garder en tête 1 call-to-action principal et central dans la conception de votre newsletter étant lié directement à l’objectif de votre campagne et d’autres call-to-actions secondaires si besoin qui viendront vous aider à atteindre des objectifs supplémentaires.
Pour distinguer vos call-to-actions du reste des éléments de texte et d’images de votre newsletter, utilisez de la couleur, augmenter la taille du texte, mettez-le en gras, etc. Le plus important est de le rendre visible et facilement cliquable par votre cible !
Udemy montre un bon exemple de call-to-action à intégrer dans une newsletter :
Un autre exemple de call-to-action simple sous forme de lien texte depuis la newsletter Farfetch :
#9 Gardez une fréquence d’envoi raisonnable
Dernier conseil pour améliorer la performance de vos newsletters : Trouvez le bon équilibre en testant à plusieurs reprises auprès de votre cible l’envoi de newsletter à des fréquences et horaires différents, pour décrypter son comportement et ses habitudes de lecture.
Ni trop souvent ni pas assez, le plus important est de maintenir un lien direct pour fidéliser votre base de données et la pousser à consommer plus de votre contenu en diminuant au maximum les désinscriptions et en augmentant les taux d’ouverture et de clics.
Nos astuces bonus pour améliorer la performance de vos newsletters
Pour finir, voici quelques astuces supplémentaires pour ne cesser d’améliorer la performance de vos newsletters et optimiser vos campagnes e-mailing au maximum :
- Evitez les « spams words ». Mailjet et Brevo ont dressé chacun une liste de mots spams : liste Mailjet, liste Brevo
- Faites de l’A/B Testing votre allié pour voir ce qui marche et ce qui marche moins bien aux yeux de votre cible. Cela vous aidera à coup sûr à vous rapprocher de ce qui est le plus attendu de votre newsletter à chaque envoi.
- Intégrez dans vos newsletters un lien cliquable par exemple : « cliquez ici si ce mail ne s’affiche pas correctement » ou « ouvrir sur le navigateur pour voir les images », ou autre. Ce genre de liens permettra aux lecteurs ne pouvant pas visionner votre newsletter depuis le client mail, d’y accéder depuis le navigateur en un seul clic.
- Testez encore et encore avant chaque envoi grâce à des outils comme Litmus et analysez vos metrics depuis le dashboard de votre plateforme d’e-mailing ou votre onglet de rapports pour agir en conséquence.
- Affichez clairement un lien de désinscription pour éviter de frustrer le lecteur et lui permettre de se désabonner à tout moment, au risque qu’il vous signale en tant que spam.
- Nettoyez votre e-mail list (adresses e-mails fausses, quelqu’un vous ayant signalé comme spam, etc.) et surtout segmentez-la. Cela ne fera qu’augmenter la performance de vos newsletters !
Pour aller plus loin
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